LA CROZE A ROLAND
SORTIE LA CROZE A ROLAND
samedi 1er février 2025
Départ de Limoges
A 9h heures, Pauline, Thomas, Damien, Manu, Lionel, Yannick, Quentin Rouq., Quentin Rouv., Betty, Stéphane et Patrick, après avoir assemblé le matériel, partent à trois voitures pour rejoindre le reste du groupe à Nadaillac. Arrivés sur place peu avant 11h, ils retrouvent donc, dans ce magnifique petit bourg, Paul, Didier, Hervé, Serge et Ghislaine. Malheureusement, Tanguy et Laurynne ne complèteront pas cette joyeuse troupe, au grand désespoir des insatiables amateurs de gâteaux ! Parvenus près de l’entrée ouest, le groupe déjeune et se prépare à l’explo. Ghislaine n’étant pas en forme, elle et Serge ne descendront pas sous terre. Nous ne serons donc que 14 à découvrir, ou redécouvrir, cette cavité, et non 18 comme prévu initialement ! Ouf, les forfaits ont parfois du bon ! On allait vraiment finir par constituer une classe de drôles et de drôlesses … sans maître d’école pour les tenir en main !
Sous terre
Une corde ayant été laissée en fixe, et obéissant aux strictes instructions d’une organisation fantôme inexistante, Stéphane équipe en double et Patrick en triple, ce qui finit par rapprocher le résultat de leur travail d’une toile d’araignée ou d’une œuvre en macramé. Bien évidemment, les deux compères se gaussent ouvertement de cette gabegie de moyens parfois inutiles et franchement dignes d’une armée américaine … en déroute. Ils regretteront plus tard leur jugement hâtif quand ils constateront la rapidité de la remontée d’un groupe aussi important. Faute de topo du trou et d’indications précises des habitués des lieux, les deux larrons en foire, ayant épuisé toutes leurs cordes, buttent sur le dernier puits et doivent attendre que Didier récupère une des premières cordes pour la leur faire passer. Après quelques hésitations de l’équipe de tête, l’ensemble du régiment se retrouve dans la galerie principale et progresse vite jusqu’à la « baignoire ». Là, quelques électrons libres disparaissent sans avertir les suivants qui ne savent plus trop que faire, attendre ou faire demi-tour. Les participants regroupés, Manu organise la retraite en trois unités, la dernière devant fatalement déséquiper. Après quelques petits problèmes d’éclairage pour certains, la troupe se retrouve au complet vers 17h, près des voitures.
Malgré quelques craintes initiales dues à la taille du groupe et à la configuration des lieux pour une sortie d’initiation, les encadrants ont particulièrement apprécié les qualités des nouveaux qui se sont remarquablement comportés à la remontée.
Retour
Le retour s’effectue dans la plus grande improvisation, le groupe s’égaillant dans toutes les directions.
Nettoyage du matériel
Voyant Patrick sombrant dans un désespoir profond après son échec à embaucher quelques volontaires pour une demi-journée de galère, le lendemain, dimanche, à laver dans une eau glacée tout ce foutu matériel collectif, Stéphane lui propose de rester à Feytiat afin de le seconder. Après un repas copieux et une soirée arrosée à divers rhums arrangés, une nuit réparatrice et quelques viennoiseries apportées au petit déjeuner par Lionel, les trois « désignés volontaires » se retrouvent pour deux heures de nettoyage sur la Valoine, par une température nettement ravigotante, mais par un grand soleil revigorant. Laurence les surprend et les aide jusqu’à midi, mais, étant d’astreinte, la pauvrette ne pourra les accompagner ni à l’apéritif ni au déjeuner.


Epilogue
En vue de la préparation du congrès de la FFS, Didier nous invite à participer au « rebrochage » de la Croze à Roland dans les prochains mois. Tentant, voire irrésistible ! Patrick